Adamson & Partners a été ravi d’organiser son premier événement Parisien le jeudi 13 Octobre à l’hôtel Pullman Château de Versailles. Cette soirée a débuté par un échange où les intervenants ont pu interagir sur un thème relatif à la Propriété Industrielle. Nos invités se sont ensuite retrouvés autour d’un apéritif dinatoire dans une ambiance conviviale. Ce débat a été animé par Annie Trinquet – Responsable Propriété Intellectuelle de Snecma; Mathilde Rauline – Counsel au sein du cabinet August & Debouzy et Christophe Vougny – Intellectual Assets Director chez Faurecia. Ces principaux orateurs représentaient leurs industries respectives (Aéronautique, Pharmacie, Automobile) lors de cet échange. Nous avons également eu la chance de compter parmi nos invités des responsables Propriété Intellectuelles d’entreprises internationales dans des secteurs variés ainsi que des associés de cabinets de conseils en Propriété Intellectuelle. Vous trouverez ci-dessous un résumé des thèmes abordés lors de cette discussion.
Le débat avait pour but de confronter diverses industries sur leurs stratégies de gestion et de protection de portefeuilles brevets. Le dépôt de “masse” a été l’une des stratégies d’entreprises les plus répandues pendant de nombreuses années. Cependant, avec l’augmentation des coûts et l’importance croissante attribuée à la notion de retour sur investissement, la construction d’un portefeuille brevets optimal reste matière à débattre.
Les discussions ont porté autour des thèmes suivants:
- Ajuster la stratégie des portefeuilles brevets.
- Assurer une protection optimale de l’innovation.
- Garantir le meilleur retour sur investissement.
Les intervenants ont interagi avec leurs confrères sur la stratégie de gestion et de protection de leurs portefeuilles brevets et ont apporté leurs points de vue sur ces divers éléments. Nous avons pu constater que les stratégies de gestion de portefeuilles brevets sont influencées par différents facteurs. Tout d’abord, les stratégies de dépôts varient selon les industries, leurs tailles et leurs secteurs d’activités. En effet, par exemple le secteur pharmaceutique ayant un fonctionnement singulier, les dépôts sont réalisés à chaque phase d’avancée des projets de recherche. Le secteur de l’automobile, quant à lui, se tourne de plus en plus vers les voitures autonomes et cela se traduit par l’allocation d’importants investissements en Recherche & Développement sur ce marché. Le nombre de dépôts dans ce domaine a ainsi considérablement augmenté. D’autre part, la stratégie de dépôts est dictée en partie par la manière dont l’entreprise est gérée et nous avons pu voir qu’au sein d’une même entité, chaque business unit est susceptible d’avoir sa propre stratégie, directement alignée sur ses objectifs. Enfin, la stratégie de dépôts et de protection choisie est également influencée par l’environnement externe et notamment le comportement des concurrents. Les entreprises sont toujours soucieuses de surveiller les activités de leurs compétiteurs afin d’éviter des contentieux potentiels. Dans ce contexte, il a aussi été évoqué l’importance du rôle des cabinets externes et de la qualité de leur travail; ces derniers pouvant être une externalisation à part entière du service Propriété Intellectuelle d’une entreprise.
Les invités nous ont exprimé avoir été agréablement surpris par cette initiative et la qualité des échanges, Adamson & Partners étant bien positionné pour faciliter ce type d’interactions entre les divers acteurs de la Propriété Industrielle. Ils ont trouvé l’ambiance conviviale et propice à des discussions ouvertes et constructives sur une thématique à laquelle tout le monde est sensible. Nous remercions l’ensemble des participants pour leur temps et implication dnas ce processus, nous avons passé une soirée agréable et intéressante. Adamson & Partners serait ravi d’avoir l’occasion de renouveller ce genre de débat. Ainsi, des commentaires de la part des participants à cet échange ou des personnes susceptibles d’être intéressées par ce type d’événement dans le futur seraient les bienvenus.